10 mai 2018

Radars feux rouges : inertie coupable

Créer l'accident pour mieux le pénaliser, tel pourrait-être le leitmotiv de l'Etat français avec l'installation des radars de feux rouges, qui obligent l'automobiliste à piler à l'orange, en espérant s'arrêter avant le deuxième flash, l'ultime passage qui cèlera son destin routier avec une perte de 4 points et 135 euros d'amende. Faire payer ou sécuriser ? Telle est la question.

Les panneaux artisanaux du maire de Linas en 2015


Radars feux rouges : un danger qui ne date pas d'hier

 

En 2015, le Maire de Linas, dans l'Essonne, avait lancé l'alerte, exaspéré par les carambolages à répétition dans sa commune. Le maire avait même créé des panneaux « freinages brutaux » artisanalement, afin d'alerter les automobilistes passant dans la zone du radar. Une mentalité saine qui ne semble pas du goût de l'état, qui estime que le radar doit surprendre et non pas sécuriser. Le Maire à donc subi les tracasseries de la Gendarmerie, tandis que la ligue de défense des conducteurs l’encourageait à ne pas céder, avançant le chiffre d'un risque supplémentaire d'accidents de sept fois supérieur après l'installation des radars.



Radars feux rouges : persister dans le flou et le stress en 2018



Un système de compte à rebours ou de feu vert clignotant pourrait-être envisagé afin de ne pas surprendre l'automobiliste, qui vit des moments de stress intense devant ces gardiens du freinage robotique, en espérant que le conducteur du véhicule de derrière ait conscience d'un freinage brutal imminent possible au moindre changement de couleur. Mais la priorité du gouvernement semble être le chiffre et non pas d'éviter les accidents. Il s'agit donc pour l'automobiliste de piler à l'orange ou de passer et de devoir se justifier par la suite, devant la machine technocratique à encaisser les amendes, que son passage était légitime. Bon courage.



Radar feux rouges : inertie coupable, rentable et accidentogène



Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière n'a fait aucun communiqué en 2018 sur les alternatives pourtant simples et utilisées dans de nombreux pays, telles que l'installation d'un temps de feu supplémentaire vert+orange, un orange clignotant, un compte à rebours... Pas question de cela, il s'agit de surprendre l'automobiliste, le maintenir en alerte permanente sur un temps de réaction nécessaire et de le faire payer en cas de faille, peu importe la casse. On se demande jusqu'à quand l'isolement grotesque de la France sur la question va durer, mais elle ne semble pas à l'ordre du jour des sujets de la technocratie en charge de surveiller et punir l'automobiliste, qui a l'impression de vivre une épreuve de Koh-Lanta testant ses nerfs plus qu'une véritable politique pacifiée lisible de sécurité routière.


9 mai 2018

ANTS : dépasser les bornes de l'immobilisme

De plus en plus de futurs propriétaires de véhicules propres sont pénalisés par un nouveau système ANTS de traitement des dossiers, par le Ministère de l’intérieur, dont les délais sont proprement hallucinants pour un pays développé.

ANTS : le naufrage

ANTS : un bricolage administratif


Beaucoup d'usagers dénoncent un bricolage administratif inégalitaire avec certains documents délivrés miraculeusement grâce à l'intervention d'un avocat et d'autres dossiers qui passent à la trappe, exigeant des relances uniquement au bout de deux mois d'attente, quand ils ne se sont pas volatilisés à cause d'un mystérieux "bug".
 


ANTS : le début des condamnations


Le Ministère de l’intérieur a récemment été condamné par des tribunaux administratifs et sommé de délivrer des cartes grises à des propriétaires, ce qui semble être le comble du délire kafkaïen. Les délivrances de permis de conduire sont également soumises au même régime de lenteur administrative.


ANTS : l'omerta ministérielle


Le Ministère de l'intérieur refuse de communiquer sur cette catastrophe administrative qui met en lumière la totale incompétence de ses cadres, tandis que les dossiers s'accumulent et rendent les automobilistes complètement fous devant ce manque de transparence.


ANTS : défendre ses droits


Solarizine s'associe avec le site ANTS défendre ses droits qui explique de manière simple comment obliger le Ministère de l’intérieur à faire ... son travail, tout simplement.


https://antsvictimes.blogspot.fr/

14 avr. 2018

Yma Sumac - Magenta Mountain : la voix impériale

Déesse Inca pour certains, chanteuse ultime aux 5 octaves pour d'autres, partir vers la Magenta Mountain avec Yma Sumac est un voyage dont on ne ressort pas toujours indemne. Vous êtes prévenus.


Zoila Augusta Emperatriz Chávarri del Castillo - alias Yma Sumac


Yma Sumac est une chanteuse péruvienne originaire de la province de San Marcos, elle est la descendante du 13ème et dernier empereur Inca : Atahualpa.


Yma Sumac
Yma Sumac


Magenta Mountain de Yma Sumac


Le titre Magenta Mountain est tiré du dernier album studio d'Yma Sumac : Miracles. Elle officie avec Les Baxters, orienté vers un rock psychédélique. L'album, enregistré à new York, relancera la carrière de la chanteuse, néanmoins, Yma Sumac ne l’apprécie guère, seule la chanson Magenta Mountain trouvera grâce à ses yeux.


Musique : Yma Sumac - Magenta Mountain (1972)


12 avr. 2018

Interview : Ecologie préhistorique

Lorsque Solarizine "émettait" en papier, qu'il s'appelait Solarisine et qu'il était alors un journal étudiant d'avant-garde, nous avions interviewé E.L, ethnologue à l’Université de Pau et des Pays de l'Adour. Nous nous sommes, plus de 6 ans après, à nouveau rencontrés.

E.L, l'homme qui a déchiffré la baguette d'Arudy


Solarizine : Quoi de nouveau depuis ces 6 ans ?

E.L : Et bien, j'ai continué mes recherches, notamment sur Lascaux ainsi que sur le pendentif de la Grotte à la Roche. Je n'ai eu aucun soutien de la part de la communauté universitaire. Je dois aussi avouer que j'ai été mis sous pression par l'Etat français, notamment avec des agressions multiples, voies de fait et même des vols à mon domicile, par exemple, la carte que l'on voit sur l'écran de ma vidéo du projet initial a été dérobée. Certains camarades de l'Université se sont révélés être particulièrement distants, voire hostiles, surtout avec la cabale qu'a lancé contre moi Rémi Mathis en 2014, ce qui m'a définitivement "grillé" au CNRS. La belle affaire. J'ai reçu récemment un soutien de l'Université de Pau à titre individuel. Mais je n'ai pas eu d'autre choix que l'expatriation pendant trois années.

S : Aucune publication officielle ?

E.L : Non, seulement des encouragements des lecteurs de mon blog concernant mes nouvelles recherches.

S : Parlez-nous un peu de vos nouvelles découvertes.

E.L : J'ai déchiffré le pendentif de la Grotte à la Roche [visible ici, NDR], qui comme la baguette d'Arudy, à des sens de lecture multiples, notamment une fonction multiplicatrice par 3 et par 5.

S : Quel intérêt pour la science ?

E.L : Je prouve simplement qu'il ne s'agit pas juste d'un "churinga" décoré, mais d'un calculateur du magdalénien avec des éléments remarquables pour qui s'intéresse au calcul astronomique préhistorique.

S : De l'écologie avant l'heure ?

E.L : Effectivement, la survie de nos ancêtres dépendait de la connaissance des cycles naturels.

S : Pourquoi cette condamnation de vos recherches, puis cette mise sous silence ?

E.L : Je suis une sorte d'hérétique dans le monde de la préhistoire, en effet, j'affirme que les hommes du magdalénien connaissaient le calcul des révolutions sidérales lunaires ainsi que l’arithmétique : divisions, multiplications. Le pendentif de la Grotte à la Roche signifie sûrement beaucoup plus, ils symbolise à mon sens le calcul temporel "total", au même titre que la baguette d'Arudy. C'est le retour en force de l'ethnologie et les paléographes comme Rémi Mathis ne le digère toujours pas. Ensuite, ce genre d'objets sont très sensibles théologiquement, spirituellement, comme je l'ai déjà dit, la baguette d'Arudy pourrait être "le nom de dieu", au même titre que le pendentif de la Grotte à la Roche.

S : D'autres projets ?

E.L : On m'a fait comprendre qu'il valait mieux que je ne persévère pas dans mes recherches. Laisser mon blog en ligne, que Solarisine a popularisé au début de mes recherches, me coûte un harcèlement permanent, jusqu'à mon lieu de travail, ainsi que dans toutes mes démarches administratives. Ma seule contribution récente est d'avoir fait un compendium de mes carnets de recherche sur Lascaux et la nouvelle lecture ethnologique que j'en propose. J'ai aussi créé la fiche wikipédia des Cromlechs de la Vallée d'Ossau (Lous courraus) à la demande d'un ami, qui ont servi de base aux lancements de toutes mes recherches. Je ne suis pas rancunier, même si j'estime que Wikipédia est une sorte de cadavre exquis, plus qu'une encyclopédie. Je ne signe plus dorénavant qu'avec mes initiales afin d'éviter un nouvel harcèlement numérique.

S : Un dernier mot à rajouter ?

E.L : Je remercie Solarizine pour la prise de risque et souhaite longue vie à sa nouvelle forme. Je fais aussi un coucou à votre Webmestre à qui je dois rendre quelques CD. J'ai aussi archivé tous vos vieux numéros papiers, alors pas de blagues.

S : (silence)

Voir Le blog de l'auteur

Du même auteur (archive Solarisine) :

Voir La baguette d'Arudy déchiffrée
Voir Le Mégalithe est le message
Voir Le calendrier lunaire de Lascaux déchiffré

9 avr. 2018

California dreamin' : 33ème station à hydrogène

La 33ème station à hydrogène a ouvert, en mars 2018, en Californie, dans la ville de Thousand Oaks, située dans le comté de Ventura, dans le nord ouest du Grand Los Angeles. Un nombre qui laisse sur leur faim de nombreux observateurs.



Station de recharge "True Zero" à Los Angeles, Thousand Oaks




Les débuts de l'hydrogène en Californie


Les stations à hydrogène ont commencé à se développer en  Californie en janvier 2015, soit plus de trois ans avec l'arrivée de la Toyota Mirai. En février 2018, la berline de Toyota atteignait les 3 300 immatriculations.


Un retard à l' allumage


Il y a 5 ans, l'Etat de Californie avait prévu un plan d’ouverture de 100 stations de recharge à hydrogène pour 2020, les délais semblent difficilement tenables à la vue des chiffres actuels.



La Californie, un état pionnier


La Californie est le seul Etat à avoir développé des infrastructures de recharge à hydrogène aux Etats-Unis. Cependant le manque de volontarisme politique au niveau de la construction de stations à hydrogène semble une évidence.


8 avr. 2018

Le bus Sora de Toyota

Toyota, le constructeur japonais, vient de commercialiser le premier bus à hydrogène, son nom de code est Sora, acronyme de Sky, Ocean, River, Air. Le bus à double pile à combustible peut transporter 79 personnes. Véritable vitrine technologique, le constructeur espère l'installation d'une centaine de bus à Tokyo à l'occasion des jeux olympiques et paralympiques de 2020.


Le bus Sora de Toyota
Le bus Sora de Toyota



La technologie du bus SORA


Le bus Sora intègre la technologie Toyota fuel cell system, déjà utilisée pour la berline Toyota Mirai. Le bus est équipé de huit caméras d'alerte, permettant de couvrir tous les angles morts et pouvant signaler par un avertisseur sonore et visuel les cyclistes ou les piétons. En cas de catastrophe, le bus peut servir de générateur de secours, il permet de générer un courant de 9 kW pendant 24 heures et jusqu'à 235 kWh d'énergie à pleine capacité.


Motorisation du bus Sora


Le bus Sora est doté de deux piles à combustible de 114 kW alimentées par 10 réservoirs d'une capacité de 600 litres d'hydrogène au total, stockés à 700 bars.


Capacité de transport du bus Sora


Le bus Sora permet de transporter 79 personnes (22 assisses et 56 debout). le bus a été pensé afin de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.


Autonomie du bus Sora

 

Non communiquée par le constructeur, la capacité du réservoir du bus Sora laisse entrevoir 500 km.


Fiche technique du bus Sora

 

VéhiculeNomSora
Longueur / largeur / hauteur (mm)10 525 / 2 490 / 3 340
Places79 (22+56+1)
Pile à combustibleNom (type)Toyota FC Stack
(électrolyte polymère solide)
Puissance maximale114 kW × 2(155 ch×2)
MoteurTypeAlternatif synchrone
Puissance maximale113 kW × 2(154ch×2)
Couple maximum335 Nm × 2
Réservoir d’hydrogène
haute pression
Nombre de réservoirs10 (700 bars)
Volume600 litres
BatterieTypeNickel-métal hydrure
Système d’alimentation externePuissance maxi / quantité d’énergie9 kW / 235 kWh




7 avr. 2018

Mileece - Des plantes qui font de la musique

Qui n'a jamais rêvé de faire de la musique avec son yucca ou bien son géranium ? Figurez-vous que Mileece Abson, jolie anglaise de 39 ans, fait de ce rêve une réalité. Vous ne regarderez plus jamais vos pieds de basilic comme avant.

Mileece
Mileece, artiste bioacoustique




Vidéo : Mileece se prépare à performer au MoMA



6 avr. 2018

La Hyundai Nexo

La nouvelle génération de véhicules à hydrogène du constructeur coréen est arrivée pour la mi-mars 2018. La Nexo est accessible en Corée du Sud pour environ 25 000 euros grâce aux aides de l'Etat. Le SUV de la marque pourrait être disponible en France cet été.

Hyundai Nexo
La Hyundai Nexo


Motorisation de la Hyundai Nexo

La pile à combustible de la Hyundai Nexo développe une puissance de 95kW. 

Design de la Hyundai Nexo

Résolument futuriste, la Nexo joue la carte de la technologie avec ses poignées rétractables et l'absence de pot d'échappement. L’intérieur est, quant à lui, de facture plus classique.

Hyundai Nexo

Hyundai Nexo

 

Performances la Hyundai Nexo

La Hyundai Nexo peut atteindre 179 km/h et affiche un 0 à 100 km/h atteint en 9,5 secondes.

Autonomie de la Hyundai Nexo

La Hyundai Nexo dispose d'une autonomie de 424 Km.

 

Le prix de la Hyundai Nexo

La Hyundai Nexo est annoncée en France pour 66 000 euros sans la déduction du bonus écologique de 6 000 euros. On est loin du prix de 25 000 euros coréen aides déduites.


Fiche technique de la Hyundai Nexo




Longueur4.648
Largeur1.854
Hauteur1.625
Empattement2.768
Puissance pile à combustible95 kW
Puissance batterie40 kW
Puissance moteur120kW395 Nm
0 – 96 km/h 9.5 secondes
Autonomie424 km

 

La vidéo de la Hyundai Nexo