26 sept. 2016

Le boom du bio en France

Le bio en France est en plein boom et c'est tant mieux. Fin 2014, 39 585 opérateurs étaient engagés dans la production biologique, soit une augmentation de 4% depuis 2013. La filière bio française occupe en 2016 la troisième place en Europe derrière l'Espagne, l'Italie étant en tête.

L'Augmentation du bio en France



L'augmentation des chiffres du bio en France en 2015


  • + 14,7 % de croissance bio en 2015 par rapport à 2014
  • + 5% d'opérateurs à l'aval (transformation, distribution, import/export)
  • + 9 % de producteurs
  • + 23% de terres bio
  • la barre symbolique des 5 % de surface agricole utile (SAU) bio est dépassée


Production animales


Dans le domaine animal, c'est dans les secteurs de l'apiculture et de la production d'oeufs que le bio est le plus développé, avec respectivement 12,6% du nombre de ruche et près de 8% des poules pondeuses.  En ce qui concerne la viande bio, elle garantie une nourriture de l'animal sans antibiotiques principalement avec des grains bios, ce qui assure une nourriture saine et sans pesticide.

Augmentation des surfaces cultivées sans produits chimiques


Les surfaces cultivées sans produits chimiques ont augmenté de 17%, ce qui représente 4,9% du territoire français pour atteindre 1,3 millions d'hectares bio fin 2015.

Les habitudes alimentaires des français tendent vers le bio


43,2% des français mangent bio chaque semaine et 10% tous les jours selon un sondage Toluna QuickSurveys.

Le bio meilleur pour la santé

Les études de l'Anses ont révélé la présence d'une douzaine de substances toxiques telles que des dioxines, des métaux lourds et des pesticides dans près de 20 000 produits de consommation courante. Des poisons augmentant les risques de cancers, de troubles endocriniens, de lésions rénales et nerveuses.

Il est cependant difficile pour les produits bio d'échapper à la contamination par pesticides car des résidus de ces substances utilisées massivement sont présents partout sur le territoire français, néanmoins, ces résidus contamineraient moins d'un fruit bio sur vingt, contre un sur deux issus de l'agriculture non-bio.  Lorsque des résidus sont présents dans les végétaux bio, les taux de contamination restent 10% à 50% moindres.

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